QUELQUES MOTS SUR NOUS

NOTRE CONSÉCRATION

En réponse à l’appel de Dieu, les membres de l’Institut veulent vivre plus pleinement l’Évangile à travers la profession des conseils évangéliques. Cette profession est le fruit d’une décision libre, mûrement réfléchie et définitive. Elle est signe d’alliance avec Dieu, de disponibilité pour le service de Dieu des hommes. L’engagement est pris devant l’Église et s’exprime par un vœu public.

La consécration dans un institut séculier est la même que dans un ordre religieux – quant à la valeur et quant au contenu – car elle se réfère à Dieu. En même temps, elle est tout à fait différente quant aux modalités de son exercice car elle s’inscrit dans la réalité séculière. La réalisation des conseils évangéliques n’en est cependant pas plus facile et requiert une responsabilité constante pour les choix personnels.
VIVRE LES CONSEILS ÉVANGÉLIQUES

Obéissance.
Elle occupe une place particulière parmi les conseils évangéliques car, par l’abandon total à Dieu, elle contient en elle les deux autres conseils. L’obéissance est l’imitation du Christ obéissant à son Père jusqu’à la mort. Elle demande de la part d’une laïque consacrée la capacité de discerner la volonté de Dieu dans les situations souvent inédites de la vie dans le monde, et la disponibilité à entrer en dialogue avec les Responsables. L’obéissance exercée loyalement et courageusement est source d’équilibre et de liberté intérieure.
« Votre obéissance dit au monde que l’on peut être heureux sans pour autant s’installer dans les choix confortables que l’on aura faits soi-même, mais en restant pleinement disponibles à la volonté de Dieu telle qu’elle nous est manifestée dans la vie de tous les jours, par les signes des temps et par ce qui est exigé pour le salut du monde d’aujourd’hui. »
(Bienheureux Paul VI, Discours aux Responsables Généraux I.S. , septembre 1972)


Chasteté.
Par ce vœu, les membres de l’Institut, répondant librement à l’appel de Dieu, s’engagent à lui donner toute leur vie sans partage. Signe visible du Royaume de Dieu, il proclame une espérance qui trouve son accomplissement dans la vie à venir. Il témoigne du caractère transitoire de la vie terrestre et met en évidence la primauté de la personne humaine, créée par Dieu et rachetée par Jésus-Christ sur la croix. La chasteté demande que les membres sachent transformer leur solitude en ouverture aux autres.
« Votre chasteté dit au monde que l’on peut aimer d’un amour désintéressé et inépuisable qui vient du cœur de Dieu, et que l’on peut se consacrer joyeusement à tous sans se lier à aucun, en ayant surtout le souci des plus délaissés. »
(Bienheureux Paul VI, Discours aux Responsables Généraux I.S., septembre 1972)


Pauvreté.
Par le vœu de pauvreté, les membres de l’Institut font à Dieu le don total de ce qu’ils possèdent et s’engagent à imiter le Christ qui pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’Il était. Tout en gardant le droit de propriété, les femmes laïques consacrées doivent être de simples gérantes de leurs biens et s’engagent à soumettre cette gestion aux Responsables de l’Institut. La pauvreté amène à considérer les réalités terrestres comme des dons de Dieu. En vivant dans le monde, il faut apprendre à user de ses biens sans s’y attacher mais en disposer au service des autres dans la mesure du possible.
« Votre pauvreté dit au monde que l’on peut vivre au milieu des biens temporels et que l’on peut user des moyens mis à notre disposition par la société et le progrès sans en devenir esclave.»
(Bienheureux Paul VI, Discours aux Responsables Généraux I.S., septembre 1972)